"Franchement, le meet-up de Norman c'était génial !"

...

FAUX !

Cela fait plusieurs mois que je n'ai pas mis les pieds sur le blog par manque de sujets, d'inspiration et de temps. Aujourd'hui je reviens avec un petit article "coup d'gueule" ... 

Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne fais pas cet article dans un but méchant ou dénigrant, seulement pour vous parler de l'expérience que je viens juste de vivre.

     Aujourd'hui, 1er avril 2015, Norman Thavaud (Norman fait des vidéos sur Youtube) a organisé un meet-up au zénith de Dijon.

Le rendez-vous étant prévu à 18h, avec un ami, nous choisissons d'y aller pour 16h30 (après avoir vu des images du meet-up de Rouen, il semblait préférable de venir plus tôt). Ô joie, juste une trentaine de personnes devant nous ! Pour le moment, tout se passe à merveille : à chaque tram arrivant sur place, la file s'allonge, mais tout se fait dans le calme et la bonne humeur.

Vers 18h, les portes ouvrent enfin. Après vérification des sacs, les vigiles nous laissent entrer et miracle ! pas de bousculades, la file reste intacte ! Nous voilà avançant près d'une tente, cachant l'entrée du zénith. Tout à coup, les vigiles nous demandent de tous nous rassembler face à la tente, et c'est là que tout explose... Ça crie, ça pousse, ça s'impatiente... Et nous voilà devenus un gros troupeau de moutons marchant sur les sabots des autres, attendant l'arrivée de Norman.

Une vingtaine de minutes plus tard, après un rapide passage de Norman, le vigile nous fait signe d'entrer. A vue d'oeil, le premier "rang" du troupeau était étalé sur une vingtaine de mètres et nous devions franchir une porte qui ne pouvait laisser passer qu'un seul homme à la fois... Après l'enthousiasme débordant de certains qui ne créa alors qu'une grande vague bruyante et remuante, des enfants écrasés entre les plus grands qui poussaient, et le vigile m'écrasant le visage bien que je sois emportée par ceux qui me pressaient derrière moi, j'entrais enfin dans la salle abritant le fameux meet-up. 

Bien secouée, je m'approchais des barrières face à la table de dédicaces. Norman commençait déjà ses petites blagues, nous invitant à entrer. Je me rendis alors compte que la file pour les dédicaces se faisait à quelques mètres, et je commençais alors l'attente que je n'imaginais pas alors si pénible.
Par quoi commencer ? Peut-être par le manque absolu de tenu de la plupart qui était là ? Nous n'étions pas à un concert de métal ou de rock ! Comment expliquer ces mouvements de foule venant de derrière, mouvements contrecarrés par les vigiles qui ne faisaient qu'avancer les barrières pour nous compresser encore plus ? Dois-je parler de la dizaine de filles, garçons qui ont dû être évacués, en pleurs, de ne pas pouvoir respirer au milieu de tant de mouvements violents de foule ? (à noter que eux, au moins, ils ont eu leur dédicace !) 

     A mon avis, il y avait un grand problème d'organisation... Comment une file si organisée au début s'était transformée en carnage pareil ? En interrogeant les vigiles (bah oui, écrasée contre la barrière, je n'avais plus qu'à leur faire la conversation !), en leur demandant pourquoi ils n'avaient pas installés des barrières tout le long de la pièce pour que la file continue, j'ai appris avec surprise que c'était le souhait de Norman... Cet effet "fosse de concert" qui a créé de nombreux problèmes était sa volonté.

Vous allez me dire, après tout, c'était un meet-up, pas une séance de dédicaces ! Mais... Si ça avait été un meet-up, où sont passées les instants "questions de fans", qui sont supposés être le fondement d'un meet-up. Les gens ne faisaient que se bousculer pour une photo ou un autographe, et Norman était là pour ça.

Et alors que le calvaire continuait, Norman annonça au bout de seulement une heure de dédicaces que c'était fini pour cette fois-ci. Bien. Félicitations aux 50 qui ont pu le voir de près (et évidemment, l'ordre de passage n'a pas servi à grand chose, comme la plupart qui étaient présents ont pu le constater).
La sortie de Norman ne s'est pas faite sous les applaudissements, et dans le tram de retour, beaucoup de conversations de fans déçus arrivaient à mes oreilles.

     Malgré tout, ce n'est évidemment pas pour autant que je vais arrêter de regarder ses vidéos et que je cesserais d'apprécier son travail.

Mais pour ce qui est de cette journée, je ne garderais en souvenir que mon bras pulvérisé, mon corps douloureux d'avoir été écrasé, la tête des vigiles énervés et... La petite boucle de cheveux bruns de Norman que j'ai pu appercevoir, haha !

N'hésitez pas à commenter, à me donner votre avis, et à me raconter votre expérience si vous étiez là !

Alors, alors... Par où commencer ? Ce n'est pas facile de trouver quoi raconter dans un premier article, hein ? Et si on parlait d'une chanson ?

Aujourd'hui, je vais vous parler d'une chanson que j'ai découvert il y a peu, une chanson que j'écoute tranquillement le soir, couchée dans mon lit, sans personne pour venir me déranger. Cette chanson, c'est « Glitter in the Air » de la chanteuse américaine P!nk. Allez, dépêchez-vous ! Filez vite l'écouter ! Laissez l'introduction du piano vous bercer le temps d'un instant...

Cette chanson fait partie du 5ème album de P!nk, Funhouse, sorti en 2008. A cette époque, son couple avec Carey Hart bat de l'aile, et comme la plupart des chansons de l'album, Glitter in the Air traitera de ce triste sujet.

Il me semble impossible d'ignorer la peine que l'ont peut ressentir dans sa voix dès les premières notes :

 Have you ever fed a lover with just your hands ?
As-tu déjà nourri un de tes amours rien qu'avec tes mains ?
Close your eyes and trusted, just trusted
Fermé les yeux et fait confiance, juste confiance
Have you ever thrown a fist full of glitter in the air ?
As-tu déjà jeté un poing rempli de paillettes dans l'air ?
Have you ever looked fear in the face
As-tu déjà regardé la peur en face
And said I just don't care ?
Et dit "je m'en fiche complètement" ?

Des questions.

Pour elle

Pour son mari

Pour nous

 Arrive alors le refrain accentué par des accords plus lourds au piano et l'entrée de la guitare, une montée dans les aiguës quand le texte s'intensifie pour finalement retomber dans le son rauque de sa voix quand la dure vérité s'impose. Puis elle nous emmène dans sa ballade, nous partageant son histoire, notre histoire :

Have you ever hated yourself for staring at the phone ?
T'es-tu déjà détesté pour avoir fixé le téléphone ?
You're whole life waiting on the ring to prove you're not alone
Attendu la sonnerie toute ta vie pour te prouver que tu n'es pas seul

 Après le deuxième refrain arrive mes deux moments préférés : tout d'abord le court passage sur lalala, je n'explique pas pourquoi j'aime tant ces quelques notes... Mais je sais que j'adore les chanter avec elle... Mon deuxième passage arrive juste après. C'est ce qu'on appelle dans le jargon, le pont : 

There you are, sitting in the garden
Te voilà, assis dans le jardin
Clutching my coffee,
Tenant mon café,
Calling me sugar
M'appelant "mon Sucre"
You called me sugar
Tu m'appelais "mon Sucre"

 Ici le piano change : nous n'avons plus toutes ces notes qui filent mais juste des accords plaqués (ainsi que l'utilisation de l'accord de Sol majeur et non plus de Sol mineur, mais ça c'est plus technique, haha ^^), et je ne peux que m'envoler avec elle dans sa note tenue sur le mot sugar... (D'ailleurs, elle nous a fait une sacrée envolée - au sens propre - lors de sa performance aux Grammy Awards de 2010)

 La chanson se termine comme elle a commencé, tout en douceur, nous laissant interrogatif sur l'avenir qu'elle réserve à son amour. « Glitter in the Air » est une chanson que j'appelle Chanson Journal Intime : P!nk ne cherche pas vraiment de réponses malgré les nombreuses questions : elle a juste besoin d'exprimer ce qu'elle ressent, de mettre ses pensées sur papier.

 Allez, on se la réécoute une dernière fois ?

Des paillettes dans les airs... Les voyez-vous autour de vous ? Moi quand je ferme les yeux, tout scintille autour de moi. Ma tête se balance lentement au rythme du piano, et ma respiration suit peu à peu celle de la voix.